mardi 25 juin 2013

E-commerce : 5 erreurs à ne pas commettre

À force d’être optimistes, certains entrepreneurs en oublient la base du e-commerce. La preuve en cinq phrases.

Encore trop de personnes en France s’imaginent que le e-commerce se résume à du commerce avec un câble Ethernet.

Le secteur a beau grandir (+19% en un an), créer un site de e-commerce devient, année après année, de plus en plus difficile. La faute à ces « satanés » consommateurs, de plus en plus exigeants avec la pratique de l’internet.

1 « Y’a qu’à faire un site, les clients viendront tout seul »
Ça pourrait marcher si vous vous appeliez L’Oréal, Apple, ou toute autre marque de calibre mondial. Et encore, même pas… Avec plus de 117.000 sites de e-commerce en France référencés par la Fevad, il faut se lever tôt pour marquer sa différence.
Et puis, le « y’a qu’à faire un site » suppose que la conception d’un site ne coûte pas si cher que cela. Hum, comment vous dire… Sur le web, « ce qui n’a pas de prix n’a pas de valeur », comme l’explique le livre. Cette information intégrée dans votre esprit commerçant, vous comprendrez que le cahier des charges est essentiel pour atteindre vos objectifs commerciaux.

2 « Le client c’est bon, je sais ce qu’il veut sur le site »
Super. Votre foi en vous-même est magnifique à voir. Mais, en réalité, quel que soit le niveau de votre intelligence, vous n’aurez jamais « la même utilisation que l’internaute, votre client ». Alors oui, vous avez travaillé des mois sur le contenu de votre site, il n’empêche : le client ne pense pas comme vous.

Autrement dit, rendez-vous le plus disponible possible. N’oubliez pas que si le client est pris en charge par un conseiller dans un magasin, sur le Net « vous n’avez que ce que l’internaute peut lire, voir, comprendre ». Aussi est-il important de mettre en place un numéro vert et un service-client performant.

De l’autre côté, vous en avez marre de vous faire agresser ? Au contraire, louez-les. À la différence des insatisfaits passifs, ces internautes appuient là où ça fait mal pour alerter les propriétaires du site. Ignorez-les et vous vous en mangerez les doigts.

3 « Pour les photos, je me débrouillerai, j’ai un bon appareil »
Plus qu’une faute, une blague. Aux apprentis photographes, nous vous rappelons que l’internaute ne dispose que de la photo pour se faire une idée du produit. Alors, évitez la faute de goût qui brise tout le travail accompli.
Même chose pour les textes. Plus qu’un effort de rédaction, c’est sur l’objectif à atteindre qu’il faut se mettre d’accord. Faut-il être vu par le plus grand nombre (SEO) ? Faut-il écrire pour vendre ? Faut-il parler uniquement du produit. « Généralement, la solution se trouve au milieu ».

4 « Pour le paiement en ligne, Paypal suffira… »
Bon OK, la solution est performante, sécurisée, tout ça, tout ça… Mais est-ce une finalité universelle. Déjà, ne serait-ce qu’au niveau de l’image. Pour certains, Paypal ça sert plus à centraliser l’argent pour le cadeau d’anniversaire du copain de la compta. Et puis, la majorité des Français préfère toujours passer par un système de CB. Évitez également de mettre en place la 3D secure. « on parle de 40% d’abandons sur les ventes pour une diminution de 0.5% des fraudes seulement ». Pas si efficace que ça. En revanche, les entrepreneurs devront certainement « signer une décharge à leur banque et souscrire à Fia-Net ».

5 « J’ai une super offre : 1.000 liens pour 20 euros »
Et vous y croyez ! la plupart du temps, il s’agit de sites spécialisés dans le « spamdexing », des techniques pour tromper Google dans la qualité de vos liens. Autant vous dire que les mises à jour de Google Penguin 2.0 ne vous permettent plus ce genre de triche. Pire, le géant de Mountain View va vous punir « façon far-west ».

Cela vaut également pour les « copié-collé » un peu trop abusif que vous « récoltez » sur les autres sites. Et puis, encore une fois, « cela nuit à votre référencement naturel ».

Oui, maintenant dans les métiers du e-commerce : le crime ne paie plus.